28 Novembre 2017

[Quézako?] Ces 3 ressorts sont en orbite

Leur rôle mécanique a permis à un satellite de prendre vie dans l'espace.

Crédits : CNES/E. Grimault, 2016.

L'OUVERTURE DU PANNEAU SOLAIRE !

Fixés à une base bleutée et surmontés d'une sorte de chapeau, ces 3 ressorts ont été immortalisés en février 2016 lors de tests réalisés sur les panneaux solaires du satellite Microscope au CNES de Toulouse. Lors du lancement du satellite, le 25 avril 2016, depuis Kourou, ils étaient totalement comprimés. Ils ne sont déployés qu'une fois l'engin spatial en orbite avec pour conséquence l'ouverture en douceur du panneau solaire – replié pour le tir – puis la production d'électricité indispensable au fonctionnement des instruments et à la réussite de la mission. 

Tournicoti tournicoton...

Ces 3 ressorts sont toujours fixés sur le satellite, en orbite à 710 km d'altitude. Car à 28 000 km/h, interdiction de les lâcher dans l'espace même une fois leur mission terminée. Une loi française relative aux opérations spatiales l'interdit. Il y a déjà bien assez de débris comme cela !

Crédits : CNES/E. Grimault, 2016.

Panneau solaire replié et ressorts compressés en vue du lancement. Crédits : ESA-CNES-ARIANESPACE/CSG BAUDON P, 2016.

Microscope, une expérience extraordinaire de physique

Depuis 2016, l'universalité de la chute libre est testée pour la 1ere fois dans l'espace, dans un microsatellite du CNES sur orbite. L'expérience doit avoir une précision 100 fois meilleure que sur Terre. La théorie de Galilée, érigée en principe d’équivalence par Albert Einstein, sera-t-elle vérifiée ?  Réponse avec Microscope.

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