2 images acquises par les satellites Pléiades les 19 juillet et 28 décembre 2017 à 700 000 m d'altitude. Crédits : CNES 2017, Distribution Airbus DS.
C'est parti !
Les 23e Jeux olympiques d'hiver se sont ouverts vendredi 9 février 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud. Spectaculaire, le saut à ski est l'une des disciplines phares de la compétition. Objectif pour les athlètes : tenter de s'extraire de la gravité terrestre grâce à une rampe fortement inclinée (entre 35 et 37°) pour voler le plus loin possible et de la manière la plus esthétique qui soit. Sensations fortes garanties !
2 rampes de lancement
2 tremplins de décollage seront utilisés durant les JO 2018 : un petit tremplin de 109 m de long et un grand de 140 m. Ces 2 tremplins sont bien visibles sur l'une des 2 images satellite à très haute résolution réalisées durant l'été 2017 : ils brillent au soleil. On distingue aussi, sur leur droite, les 3 rampes d'entraînement bien plus petites.
Durant 2 semaines, 4 épreuves de saut à ski s'enchaîneront au centre de saut à ski d'Alpensia. Samedi 10 février, deux Français s'élanceront du haut du petit tremplin (également appelé « tremplin normal ») dans le cadre de l'épreuve individuelle hommes. Lundi 12 février, ce sera au tour des femmes. Suivront ensuite 2 épreuves masculines sur grand tremplin : une individuelle et une par équipes. Des épreuves de combiné nordique et de snowboard s'y dérouleront aussi. Ça va décoller !
Le centre de saut à ski d'Alpensia. Crédits : Republic of Korea via Wikipedia.
Voler le plus longtemps possible. Crédits : Geir A Granviken via Wikipedia.

Les satellites Pléiades
Lancés en 2011 et 2012, les satellites jumeaux Pléiades-1A et Pléiades-1B tournent autour de la Terre à 700 km d'altitude. A eux 2, ils sont capables de prendre des images de n'importe quel point du globe en moins de 24h à la résolution de 70 cm (rééchantillonée ensuite à 50 cm). Conçu par le CNES, ce système d'imagerie spatiale à très haute résolution est exploité par Airbus DS.